• L'abécédaire de Maman - G comme gâteau

    Le RDV de chez LalottePapote

     

    Nous en sommes donc au G...

    Je ne pensais pas dire ça un jour mais il faut bien reconnaître que depuis que j'ai MisterBB, j'ai du m'intéresser légèrement à la cuisine.

    Et quoi de mieux que de préparer un Gâteau pour l'occuper au moins 1/4 d'heure?!

    Mais point trop n'en faut: Maman fait des efforts mais n'est pas pâtissière donc on décline le gâteau au yaourt!

    Pour dire, j'ai même fait du gâteau au yaourt SANS yaourt he

    (PS: avec du fromage blanc, c'est très bon, avec du lait, c'est bof)

    L'abécédaire de Maman - G comme gâteau5

    Allez, en exclusivité pour toi, cher lecteur, je te donne Ma recette du gâteau au yaourt:

    -1 pot de yaourt brassé (pas forcément nature mais du coup, ça sentira un peu ce que tu as choisi)

    -2 pots de sucre

    -3 pots de farine

    -3 oeufs (mais avec 2, ça marche aussi)

    -1/2 pot d'huile

    -1 sachet de levure

    -1 sachet de sucre vanillé (facultatif - perso j'en mets sur le dessus)

    variantes: ajouter de l'arôme vanille, des pommes ou autres, du cacao fin (ça se mélangera), du cacao en gros granules type Benco (ça fait comme des pépites de chocolat, j'aime bien!)

    Tu mélanges tout et tu touilles, tu touilles, tu touilles, pendant que ton four se prépare à 180°.

    Quand ta pâte est à près lisse (je suis pas exigeante, je suis pas pâtissière j'ai dit!) , tu verses dans un moule ou même dans des moules individuels type silicone et tu enfournes 30 minutes à 180°, à mi-hauteur.

    DING! Voilà, c'est prêt!(vérifie quand même en plantant une pointe de couteau qu'elle ressort sèche)

    Laisse un peu refroidir (gourmand!) et déguste ton chef d’œuvre (ou pas).

     

     


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  • Je lis beaucoup et de plus en plus, des articles sur "les gens", ces êtres qui sont tout le monde et personne à la fois, qui sortent conneries sur conneries et qui sont tous mal élevés (forcément, ils sont élevés par tout le monde et par personne).

    Moi-même, je suis la première à dire que je n'aime pas qu'on me fasse des remarques sur mes choix et ma vie et pourtant...

    En réfléchissant, je me suis dis, et moi? Suis-je au-delà de tout reproche? Toutes les phrases qui sortent de ma bouche sont-elles toujours des trésors de gentillesse, de bienveillance, de compréhension et de justesse?

    Je pense avoir un bon fond et j'essaie d'être gentille et bienveillante (d'autant plus depuis que je suis devenue Maman) MAIS, en étant totalement honnête, je sais que parfois, moi aussi je peux sortir des phrases "bâteaux", des mots mal interprétés voire sortir un spontané "Super, bon courage" à ceux qui m'annoncent qu'ils attendent un 2ème bébé.

    Les personnes que je  connais, me connaissent aussi (logique imparable), mais même si elles savent que je ne pensent pas à mal quand je parle un peu trop vite wink2, je me dis que selon leur degré de réceptivité, de fatigue, d'emmerdement, elles peuvent prendre mal une parole qui ne se voulait aucunement blessante ou jugeante. Alors j'imagine avec quelqu'un que je connais peu...

    Car oui, nous sommes tous humains et tous imparfaits (je ne pense pas me tromper jusque là), nous avons tous nos opinions, nos vies, nos expériences que nous confrontons aux autres tous les jours.

    Nous avons aussi une culture, des idées ancrées malgré nous (que nous essayons de combattre ou pas) et tout ça, va jouer sur une conversation anodine...

    Depuis notre statut de femme enceinte au vouloir savoir le sexe du bébé ou pas, dormir avec lui, qu'il ait une tétine ou pas, qu'on en veuille 0, 1, 2 ou +, rapprochés en âge ou pas, et la liste est sans fin!

    Alors oui, il existe le vrai con ou la vraie niaise qui sont tellement convaincus que le monde ne peut être que comme EUX l'ont imaginé qu'ils vont te marteler en long en large et en travers pourquoi tu as tort et eux raison! (en général avec l'argument imparable "parce que c'est mieux").

    Et puis, il y a les gens qui ne sont pas forcément méchants, ni cons (si, si) , ceux qui ne comprennent pas forcément le choix en face,qui ont un avis différent donc posent des questions, essaient de comprendre comment vivent les autres et je trouve que cela est trop souvent considéré comme un jugement ou une agression alors qu'au final,  cela vient d'un bon sentiment voire même parfois, une volonté d'empathie!

    On peut vite tomber malgré soi dans les clichés je trouve.

    Oui, il m'est arrivé de dire :"un 2ème garçon? pas déçue?", ça n'était pas un jugement, juste une question anodine pour apporter mon amitié si besoin d'en parler (ou pas).Elle m'a dit "non, c'est cool", j'ai dit "Parfait, l'important, c'est d'être heureux".

    J'ai, certes, l'esprit d'arrêter là et de ne pas rajouter "vous en ferez un 3ème pour tenter la fille!" mais souvent, j'ai l'impression que toutes ces phrases sont dites au 15ème degré et sans réfléchir (dans la volonté de faire de l'humour - de merde, certes- mais de l'humour quand même).

    Bref, j'ai l'impression que parfois on est tellement sur la défensive qu'on prend les choses comme des attaques alors que ça ne sont que: au mieux des volontés de comprendre/d'empathie maladroites et au pire des banalités sans réelles arrières pensées d'agression.

    Alors maintenant, quand on me dit "A quand le 2ème?", je réponds "Jamais" et je rajoute "Nous sommes heureux comme ça" après, s'ils veulent en parler, et bien, je leur expose mes arguments (et Dieu sait que j'en ai!) et j'écoute les leur et on passe à autre chose. Je me dis qu'ils ne nous comprennent peut-être pas mais qu'à la suite de cette conversation,avec un peu de chance, ils nous comprendront mieux.

     

    Zen soyons Zen, disait la grande prêtresse Zazie,

    Les gens ne sont pas tous des êtres malfaisants et nous sommes tous le "gens" de quelqu'un....

     Du coup, je suis tombée sur cet article qui m'a bien fait rire "Qui veut devenir con?".

     

     


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  • L'éducation: savoirs ou instinct?

    La chose la plus importante qu'elle a appris au fil des années et qu'il n'y avait aucun moyen d'être une mère parfaite mais un million de façons d'être une bonne mère.

     

    Avant d'être mère, j'avais plein d'idées sur comment je ferais une fois que j'aurais un enfant, je me disais que je ferais comme je le sens et que je n'avais de leçon à recevoir de personne.

    Mais je ne suis pas aussi simple, je suis une perfectionniste et une curieuse et j'ai découvert qu'il y avait des livres (tellement!) qui semblaient contenir le graâl, le mode d'emploi d'un enfant!

    Ahahah! J'ai bien vite passé mon chemin sur certains livres qui ne balancent que des généralités et au pire, incitent à des pratiques et des pensées "mouton" que je ne cautionne pas...

    A l'inverse, j'en ai lu d'autres (liste dont je commence à vous parler ICI) qui m'ont apporté quelque chose.

    Pourquoi je lis?

    Pourquoi je me remets en cause?

    Pourquoi je ne pense pas que je sais déjà tout ce qu'il faut savoir pour élever mon enfant puisque je l'aime et que je ne veux que son bien?

    Parce qu'il y a des choses que je ne connais /connaissais pas sur :

    l'impact des relations, des actes sur les enfants,

    sur la manière dont leur cerveau se construit,

    sur le "pourquoi" de leur comportement si déstabilisant parfois

    sur la possibilité de faire autrement que comme "on a toujours fait".

    S'intéresser à la bienveillance ne me rend pas bienveillante 24/24 mais tout ce que j'ai pu lire me donne certaines clés, certains appuis et quand j'ai un comportement dont je ne suis pas spécialement fière, je me dis que je ferai mieux la prochaine fois.

    Je n'ai pas l'impression de trahir mes parents en découvrant d'autres manière d'éduquer ou de communiquer. On peut penser que nos parents ont fait ce qu'ils ont pu, comme ils ont pu, ne pas remettre en question leur amour à notre égard et celui qu'on leur porte et tout de même trouver qu'il y a peut-être d'autres moyens d'arriver au même résultat(si on trouve que nous sommes un bon résultatwink2).

    Une phrase de Catherine Gueguen m'avait d'ailleurs particulièrement marquée: "la majorité des adultes approuvent l'éducation donnée par leurs parents. Ils ne se questionnent pas, ils ne remettent pas en cause leurs parents puisqu[ils se disent]:"Je le méritais. Mes parents ont bien fait."Et la transmission de ces pratiques se poursuit de génération en génération.

    L'éducation: savoirs ou instinct?4

    Le truc, c'est d'au moins réfléchir à ce qu'on fait en terme d'éducation et pourquoi. Oui, je réfléchis peut-être un peu trop mais j'estime que c'est assez important pour.

    Dans les livres, j'en prends et j'en laisse! Certaines "habilités" (cf Faber et Mazlich) ne fonctionnent pas sur MisterBB ou alors je ne suis pas à l'aise avec leur application. Peut-être que j'y reviendrai...ou pas!

    Je fais ma sauce mais avec plus d'ingrédients en somme!

    L'éducation: savoirs ou instinct?2

    Le savoir empirique (par la simple expérience) n'a jamais été suffisant pour améliorer le monde et le savoir (y en a qui sont morts pour avoir osé dire que la terre n'était pas plate rappeler vous! winktongue) et donc pour moi, s'il y a bien un domaine qui mérite qu'on s'y intéresse c'est l'éducation avec tout ce que cela implique.

    Apprendre, comprendre, cela ne veut pas dire se renier!

    Je trouve que Savoir complète mon "instinct", me donne un but "idéal" et des outils pour le poursuivre. Je fais mon propre mélange  et quand cela fonctionne, je suis super fière et je me dis que mes "efforts" ne sont pas vains, quand je n'arrive pas à éviter le conflit ou les cris, je ne culpabilise pas pour autant: je suis moi, avec mes faiblesses humaine et souvent, c'est que j'ai épuisé avec MisterBB la carte 'bienveillance' avant...

    Je suis assez sûre de moi pour élever mon enfant, pour autant, j'estime que je n'ai pas le savoir absolu et qu'entendre, lire et comprendre des avis complémentaires est enrichissant et me permet, je pense, d'avoir un mode d'éducation réfléchi tout en étant naturel (dans le sens où je ne vais pas à l'encontre de ma nature ni de celles de mon enfant).

    Etre parent est le plus dur métier du monde alors pourquoi penser qu'un peu d'aide est néfaste?

     

    Et vous, pensez-vous que l'instinct et l'amour suffisent?

    Aimez-vous certains livres sur l'éducation?

    Pensez-vous que les livres amènent trop les parents à culpabiliser?

     

    Ci-après une interview intéressante d'Adeline (animatrice d'atelier Faber et Mazlich) réalisée par MamoMans qui réflète bien ma vision de parent qui souhaite s'améliorer: ICI

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Le petit RDV de Lalotte Papotte

    L'ABCdaire de Maman - E F

    E comme école:

    L'ABCdaire de Maman - E F

    L'école, THE BIG étape pour moi (oui parce que pour MisterBB, ça a plutôt été finger in the nose)

    L'école pour moi représentait vraiment la fin du stade "bébé à sa maman", le passage au level supérieur. cool

    Dans les faits, pas tant que ça! Il faut bien avouer que la transition est plutôt douce, qu'il est encore bébé sur plusieurs points et qu'il n'a pas (encore) tant changé que ça...

    Bref, j'ai tendance à me faire des montagnes de petites collines mais l'important, c'est qu'au final, tout se passe bien. intello

     

    et le F...comme Fatigue:

    L'ABCdaire de Maman - E F

    Franchement, je n'arrive juste plus à savoir comment je faisais pour être aussi fatiguée AVANT. Avant, j'avais tellement de temps pour faire ce que je voulais faire et puis pour ne RIEN faire!

    Maintenant, même les jours de congés où je suis "childfree" passent à la vitesse de l'éclair avec les "to do" obligatoires à effectuer sans présence d'enfant que je remets donc toujours à la Saint GlinGlin, les "ah oui, et puis ça aussi" que je vois qu'il faut faire alors que je m'apprêtais à faire autre chose,faire quelques courses (même si j'y vais pour moi, je ne ressors qu'avec des choses pour MisterBB - fail) éventuellement s'il me reste un creux un replay de série ou un film que j'ai envie de voir depuis moult et BAM! Il est temps de reprendre la course folle de la vie avec un enfant.

    Quand je suis à bout de fatigue, je ne suis pas aussi patiente, pas aussi cool ni aussi gentille que d'habitude. Je ronchonne, je peste et je m'énerve! Conjuguer bienveillance et fatigue, j'avoue que j'essaie toujours mais je ne suis point infaillible. La fatigue, c'est mon ennemie n°1.

    Je sais que j'ai signé pour tous les jours sans week-end, sans vacances, ni jours fériés mais quand il me fait la grâce de se lever après 8h, de s'endormir facilement ou de me laisser m'assoir tranquille, alors je suis la plus heureuse des mères fatiguées yes

     

     

     


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  • Et voilà,THE phrase sortie de la bouche de mon loulou!

    C'est pour les filles!

    Il me dit cette phrase dés qu'il voit du rose ou quasi!

    Et surtout, il me l'a dit car apparemment les filles à l'école lui disent que le coin poupée est réservé aux filles...Autant en emporte l'éducation égalitaire...

    Je ne suis pas une extrémiste, et non, je ne trouve pas qu'une fille soit pareille qu'un garçon:

    Le sexe ne définit pas TOUS nos goûts, ni nos comportements mais je pense qu'il a une  influence donc j'avoue que je trouve parfois difficile de savoir comment agir avec mon bonhomme.

    J'essaie de lui faire comprendre qu'il n'y a pas "garçon ou fille" écrit sur les choses quand bien même cela est rose ou bleu. Si on veut y jouer, on y joue et si on n'a pas envie et bien, on n'y joue pas.

    Ce qui m'ennuie, ça n'est pas que les filles préfèrent telles choses et les garçons d'autres, ce sont les clichés que les adultes transmettent volontairement ou non, à ces enfants, qui du coup, se "sectarisent" eux-même dés le plus jeune âge! Ils se moquent les uns des autres, si tôt!

    Je sais que la construction de soi passe par cette confrontation au monde mais je trouve ça rude.

    J'avoue que je ne me rappelle pas bien comment cela se déroulait quand j'étais en maternelle...Il me semble qu'on jouait pas mal de manière mixte et cela jusqu'en CM1 environ. C'était il y a 30 ans...Une éternité...

    Qu'il est difficile de ne pas tomber dans les clichés qu'on élève un petit gars ou une petite fille! Même en se battant contre tout ça, on se retrouve confrontée au marché qui vend les choses en rose ou bleu: les déguisements de princesses pour les filles et de pirates pour les garçons, je n'ai pas réussi à trouver une seule poussette (à bas prix) de poupée qui ne contienne pas de rose par exemple (je n'aime pas le rose ni pour fille ni pour garçon).

    Apprendre à mon fiston à être un garçon bien dans ses baskets est une affaire qui relève d'un vrai challenge:être fier d'être un garçon tout en étant pas macho, respectueux tout en étant pas trop gentil, se sentir libre d'aimer/ne pas aimer les choses qu'il veut malgré les "qu'en dira t-on"...

    Voilà une partie de ce que j'aimerais qu'il intègre et dans ce monde que je trouve toujours bien trop manichéen (trop féministe ou trop macho mais pas souvent égalitaire), ça ne va pas être de la tarte...

    C'est pour les filles!

    Et vous, que pensez vous du rose fille/ bleu garçon?

    Pensez vous que cela fait partie intégrante de la socialisation des enfants?

    Pensez-vous agir différemment du fait que vous ayez un garçon ou une fille (éducation, achat de jeux, ...)?

     

     

     

     


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