•  

    J’avais expliqué ici et , à quel point il est difficile pour moi de me dissocier de mon rôle de mère.

     

    Ce week-end, j’ai  lâché-prise.

    J'ai réussi!


    J’ai enlevé mon super costume et j’ai filé la prunelle de mes yeux à Belle-Maman et Beau-Papa (trop heureux de le récupérer, tout gâteau qu’ils sont) pour aller avec l’Homme chez des copains qui nous ont gentiment invités chez eux en Normandie pour un grand week-end  improvisé.

     

    J’avoue que ça fait du bien de ne plus avoir à se préoccuper de : l’heure de la sieste/comment le faire manger tout son petit pot/voyager en voiture/se promener sous le soleil,etc…

    J'ai réussi!



    Je me suis retrouvée telle mon moi d’Avant, à faire ce que bon me semble sans aucune contrainte ni impératif et bon, je l’admets : c’est vrai, ça fait du bien !

    J'ai réussi!


     

     J’adore être mère mais j’y suis tellement plongée corps et âme qu’il faut qu’on m’en sorte « de force » car ma ‘culpabilité’ et mon sens du devoir prennent le dessus sur mon Moi indépendant, femme d’avant.

     

    Depuis que MisterBB est né (17mois) je crois que c’est  la 1ère fois que je me sens vraiment bien en son absence. Détendue, zen, juste à profiter de ces instants (balades, restos, couchers de soleil, bords de mer, que demander de + ?). 1 seul coup de fil de 5 min. par jour pour prendre des nouvelles et être sûre que tout roule.

     

    3 jours/3 nuits sans MisterBB, mon record personnel est battu !

     

    Un petit pas pour l’Humanité et un grand pas pour Moi !

     

    J'ai réussi!


     

     

    Je suis sur la bonne voie.

     


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  • Quand on a décidé d’avoir un enfant avec l’Homme, on a tout de suite pensé qu’on n’en aurait qu’UN SEUL.

     

    Enfant unique, et donc?


    Pour moi, avoir un enfant unique n’est pas une tare, ni un tabou, ni une décision sur laquelle on doit avoir à se justifier. Mais pour "les gens" cela reste un sujet intarissable de critiques/ commentaires/ questions. Pourquoi?

    Je ne suis pas enfant unique, j’ai un frère et une sœur. Ceci dit comme nous avons beaucoup d’écart même si j’ai vécu (un peu) avec eux, j’avoue que nous n’avons pas de relations très étroites bien que je m’entende assez bien avec chacun d’eux. Mais cela dit, mon frère et ma sœur, qui eux, ont partagé leur enfance ne s’entendent pas du tout (depuis toujours ou quasi) du fait de caractères diamétralement opposés. J’ai donc eu un aperçu de la vie de fratrie et de la vie d’enfant (presque) unique (vu que j’étais seule avec mes parents). Personnellement, je n’ai pas détesté du tout être presque unique, cela correspondait à mon caractère.

     

    Il me semble qu’être enfant unique n’est pas une prédestination au malheur.

    Enfant unique, et donc?


     

    Unique ou pas, on peut être :

     

    >Sociable ou plutôt solitaire

     

    >Généreux ou égoïste

     

    >Heureux ou malheureux

     

    >Optimiste ou pessimisteEnfant unique, et donc?

     

    >Extraverti ou timide

     

    >Patient ou impatient

     

    >Trop gâté ou ayant le sens des valeurs

     

    Tous ces points de caractère sont liés à un ensemble de facteurs bien plus complexe que le fait d’être dans une fratrie ou non.

     

    De plus, avoir plusieurs enfants ne présage  

    pas de l’entente q u’il y  

      aura entre eux: cela peut être parfait ou conflictuel voire hai neux, c’est également un pari.Enfant unique, et donc?



    Pourquoi ce pari serait-il plus risqué que celui de faire un enfant unique en pensant qu’il pourra tout aussi bien être équilibré et heureux ?  

     

    Enfant unique, et donc?

     

     

    J’ai d’ailleurs remarqué que la plupart du temps, les enfants uniques qui auraient aimé avoir un frère ou une sœur, l’auraient voulu plus vieux…Et ça, quoiqu’il arrive, ça n’aurait jamais été possible n’est-ce pas ?Donc au final, peut-être que la réalité d’un petit frère/petite sœur ne les auraient pas réellement comblé.

    Je vois beaucoup (trop ?) de parents qui font le 2ème pour ne pas que le 1er se sente seul.Je ne suis pas sûre que l'un empêche l'autre... On peut se sentir seul même en étant dans une fratrie: ne pas se sentir proche ou compris, etc.

     

    Certes, il y a des choses qu’un enfant unique ne connaîtra pas comme :

     

    Le fait d’avoir des neveux/nièces

     

    Partager l’attention de ses parents (pas de frère ou sœur pour faire diversion, ça c’est certain)

     

    Pas de frère ou sœur pour faire des bêtises (et du bruit !)

     

    Pas de frère ou sœur pour partager la vieillesse de ses parents (puis leur mort un jour).

     

    Sur ce dernier point, je veux juste dire que, en tant que parent, je ferais tout mon possible pour que mon enfant n’ait jamais à se sentir « responsable » de moi (et ce, même si j’en avais plusieurs d’ailleurs) donc je trouve que c’est un faux problème (d’autant que souvent dans les fratries, un seul se retrouve avec le(s) parent(s) à charge).

     

    Quant à la disparition, cela arrive assez tard en général (croisons les doigts)  pour que l’enfant ne soit pas seul à ce moment là (en couple, avec des enfants peut-être, avec des amis de plus ou moins longues dates bref des gens autour).Et même s’il est seul, si cet enfant doit surmonter des difficultés, des épreuves cela ne fait-il pas partie de la vie humaine tout simplement ?

     

    Les parents qui choisissent de n'avoir qu'un seul enfant sont tout aussi respectables que ceux de fratrie, ils n’ont pas forcément de problèmes psychologiques inconscients ou autre.

    Ils ont juste fait un choix : un choix pour la planète qui va de moins en moins fort et doit supporter de plus en plus d'habitants (trop), un choix pour eux-mêmes (oui, un enfant c’est de l’amour mais c’est aussi du temps , de l’argent,  de la fatigue et des soucis), un choix pour cet enfant qu’ils ont juste choisi d’aimer et d’élever au mieux sans se disperser.

     

    Enfant unique, et donc?


     

    Se dire qu’un enfant sera comme-ci ou comme-ça parce qu’il est unique (ou pas), c’est simplement faire perdurer des clichés qui devraient, selon moi, disparaître et laisser place à l’intelligence acquise, à la foi en l’enfant lui-même et en nos qualités de parents.

     

    Et tous les parents le savent, chaque enfant, quel qu’il soit, est unique !

    Enfant unique, et donc?



     

     

     

     Un article sur le sujet à lire: ICI

     

     

     


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  • Comme je l'ai dit (et j'ai toujours raison, c'est usant ): Les vacances, c'est comme Noël, on attend toute l'année que ça arrive et quand on est dedans on ne voit rien passer!
     

    Et voilà...


    Enfin, c'est tout de même agréable de pouvoir se vider l'esprit et de changer d'horizon.
    Quoiqu'avec un petit en bas-age, mes vacances n'ont plus du tout la même allure qu'avant il faut bien le reconnaître!

    Et voilà...

    Les + :

    * MisterBB a pris un rythme vacances avec 1 sieste l'aprem: 13h-16h et le coucher à 21h pour se lever à 8h30 voire 9h. Ca nous a changé des 6h-7h de l'année! (avec coucher à 19h environ)

    * MisterBB nous a bien suivi en ballade et pas embêté pour les petits trajets en voiture. ADORABLE.



    Et voilà...

    Les -:


    * MisterBB a tout vomi son bib dans la voiture suite à un freinage un peu brutal (irruption d'un CONVOI EXCEPTIONNEL sur une toute petite route de montagne...même pas peur...)

    *Mister BB aimait bien les ballades mais encore + se faire porter et pas dans un porte-bébé (il y gigote tout le temps et se débat etc) donc niveau muscle, j'ai développé...(cela dit, ca peut être un + finalement )

    *Et surtout MisterBB a fait son MisterBB dans la voiture mais pour l'aller et le retour exclusivement!
    L'aller: sur 4h de route> 1h30 à nous rendre la vie infernale et ceci malgré toute ma bonne volonté (chantage au gâteau au chocolat ) et mon organisation sans faille (partir au moment de la sieste par exemple...). Il a fini par s'endormir mais on avait la tête en pastèque.

    Le retour: Sur 5h30 de route> 2h de torture où j'ai eu beau tout essayer rien n'y a fait (et pourtant partis le soir pour qu'il DORME!! M'enfin, c'est pas compliqué quand même!!).
    On a fini par s'énerver et feindre l'ignorance (ignorer l'équivalent d'une alarme de voiture, c'est pas si évident!) et lui, il a fini par s'endormir.
    Un bon doliprane plus tard (pour nous> Aie, la tête!) nous pouvions arriver à bon port en silence!

    Bref, bilan plutôt positif de ces 2èmes vacances avec bébé même si nous sommes impatients qu'il soit un peu plus grand pour lui faire découvrir encore plus de choses et d'activités.

    Et voilà...



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  • Les vacances, c'est comme Noël, on les attend toute l'année et finalement, ça passe vite! Heureusement, encore 15 jours à profiter et nous nous en allons voir d'autres horizons.

    Nous avons choisi des destinations peu touristiques car pour l'Homme et moi, vacance signifie surtout NATURE,DECOUVERTE et surtout: CALME.

    Ne plus avoir de grasses mat' ne me manque pas tant que ça mais c'est vrai que quand il y a sieste, c'est appréciable!

    En réalité, ce qui m'effraie vraiment le plus ce sont les trajets en voiture (cf) mais on verra bien...


    C'est parti mon kiki

     

    A bientôt,  j'ai encore plein d'articles sous ma cape...



     


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    Carpe diem, oui mais après?

    ‘Carpe Diem’ n’a jamais été mon credo.


    Je suis du genre à toujours anticiper la tuile qui va suivre.

    ‘Carpe Diem’ est un truc d’optimiste.

    optimiste


    Je crois aussi que c’est un style de vie pour les gens qui arrivent à contenir leur pensée permanente.

     Moi, je n’arrive pas à m’arrêter de penser, même la nuit, même aux WC(spéciale dédicace aux amateurs de détails croustillants !).

    Je pense TOUT LE TEMPS !

    J’imagine, je projette, je passe de pensée en pensée, et du coup, j’ai du mal à m’inscrire dans le présent.

    Carpe diem, oui mais après?


    Maintenant que je suis maman, j’avoue que j’essaie de savourer chaque instant, mais ma personnalité est toujours là, et à chaque joie immense s’associe déjà ma future nostalgie, le : ‘Que c’est triste d’oublier ça’. Parfois, je me dis que je ne suis pas vraiment normale. Qui pense déjà à la suite d’un souvenir qui se crée seulement ?!

    pensées

     

    Je n’arrive pas à contenir ma pensée qui s’envole : « Il ne faut surtout pas que j’oublie cet instant- Mais ça va sûrement arriver. Je vais oublier – Arf ! c’est triste. C’est dommage. Mais c’est la vie,etc.».



     

    Cueillir le jour, ne penser à rien, qu’est-ce que ça doit être reposant.

    detente

     

     

     

     

    Je ne sais pas le faire, je suis trop entière, trop impliquée, je m’y suis habituée depuis le temps, mais je pense que c’est pour ça que je ne peux être qu’une insatisfaite chronique assumée.

    Carpe diem, oui mais après?


     

    Et vous ? Parvenez-vous à profiter du moment sans vous poser de question ? Pensez-vous qu’il est possible de penser trop et d’être heureux quand même ?

     

     

    PS: Je suis tombée par hasard sur un livre:

    "Trop intelligent pour être heureux".Non pas que je me considère comme 'trop intelligente' mais une approche d'explication peut être intéressante, c'est à voir! J'en parlerai ici.


     

     


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