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    Je m'étais dit que je serais hyper pointilleuse sur la parution d'un article par semaine...Mais où va le temps, je vous le demande?? 

     

    Le temps qui court (tout ça, tout ça)


    Je pensais commencer à trouver un rythme et un (tout petit) peu de temps pour moi (ahahah! La bonne blague).

    Mais en réalité, je ne sais pas où donner de la tête.

    Quand j’ai un peu de temps (durant la sieste de MisterBB) je m’empresse en général de faire tout ce qui doit être fait (je ne suis pas maniaque mais il faut bien avoir du linge propre, des bib’, etc.)  et quand je me dis, ‘je prends un peu de temps pour moi’, je suis tellement KO que je m’endors (comme une loque) et me réveille avec l’appel de MisterBB :  ‘ Maman ?!’. Et voilà, le temps imparti est écoulé !

     

    Le temps qui court (tout ça, tout ça)

    Même joueur, joue encore… 


    Avant, j’avais le temps de ne rien faire, de reporter les corvées (quand il n’y a que nous que ça dérange -ou pas- c’est pas grave !) , de ne faire que ce que j’aime (se vautrer dans le canapé pour une aprem « séries » par exemple) c’était un vrai luxe. Je savais qu’en devenant Maman ça serait différent, je savais que je serais toujours occupée et jusqu’à il y a peu, ça ne me manquait pas tant que ça. Mais là, ça commence à me manquer.

    Il a 18 mois, je l’adore et ma vie est vraiment mieux avec lui que sans lui, mais j’aimerais me retrouver et avoir du temps juste pour MOI. Pas pour mon couple ou ma maison (quoique si, aussi mais là, n’est pas la question du jour) mais pour moi exclusivement.

    Le temps qui court (tout ça, tout ça)


    Je sais que j’ai une part de ‘responsabilité’ dans ce manque de temps puisque je ne mets pas MisterBB en garde si je ne travaille pas (enfin bon, il faudrait payer aussi alors ça n’est pas forcément un « libre choix »).

    Mais en dehors de ça, je pense être assez organisée et utiliser le temps qui m’est imparti à bon escient. Je ne devrais pas faire de siestes (dormir c’est du temps de libre de perdu !) mais si je dors, c’est que j’en ai vraiment besoin (mes yeux se ferment tout seul) donc je me dis que c’est une nécessité qui passe avant mes ‘loisirs’.

    Bref, je suis fatiguée et quand je ne le suis pas j’ai tellement d’impératifs à accomplir en un temps limité que je suis déjà contente quand tout rentre pile poil dans le timing !  

     

    Le temps qui court (tout ça, tout ça)


    J’ai beau retourner le problème dans tous les sens,  à moins d’avoir un Homme qui se dévoue pour le garder + de 2 heures (je n’y crois pas) ou payer pour le faire garder, je dois arriver à faire rentrer mes loisirs et mon repos dans ses heures de sieste et de sommeil coûte que coûte !!

     

    Le temps qui court (tout ça, tout ça)

     


    Mais comment font les autres ?

    Suis-je un boulet ? (ceci est une question rhétorique, merci !) 

     

     

     


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    Je ne VEUX pas savoir!

     


    Un bébé balancé d’une fenêtre,

    Un bébé trouvé dans une poubelle,

    J’en passe et des meilleures Pires …

    Dés que j’entends ou entraperçois les titres : Je ne veux pas en savoir plus !

    A quoi sert la médiatisation autour de ce genre d’incident (le terme n’est pas le meilleur mais je n’en ai pas d’autres à l’esprit) qui touche un cas, une famille ? Cela nous aide t-il de savoir ça ? Est-ce utile ?

     

    Je ne VEUX pas savoir!


    Je ne VEUX pas savoir,je veux juste fermer mes oreilles et faire « lalalala » comme une gamine rebelle. Parce que ça me fait mal aux tripes (encore + depuis que je suis mère), parce que je ne vois pas l’intérêt de diffuser ce genre d’information au grand public, à des oreilles / yeux innocents d’enfants qui n’ont rien demandé et qui sont déjà assez entourés d’informations sur la guerre et autres massacres.

    Ces informations qui sont déjà traumatisantes à l’oral se retrouvent toujours illustrées d’images, à mon sens, NON NECESSAIRES à leur compréhension (genre les bains de sang, les cadavres,etc)

     

    Je ne VEUX pas savoir!kid


    Au-delà de ça, je trouve que l’information devient un gros n’importe quoi qui oscillent entre:

    mauvaises nouvelles (hausses de prix en tout genre dont les vraies raisons factuelles ne sont jamais expliquées dans le fond),

    grèves annoncées (elles non plus jamais expliquées ou partiellement pour bien les faire passer pour des cons, comme si les gens s’amusaient à faire grève comme un loisir…),

    guerres,

    massacres,

    "tués du quotidien"(morts entre mari-femme-enfants-conducteurs bourrés,…),

    fausses nouvelles ("c’est la rentrée", "c'est les vacances",...Super.)

    Je trouve tout ça inconsistant, lobotomisant et manichéen. Il n’y a pas de fond. Alors bien sûr on me dira qu’il n’y a pas le temps, qu’on « vulgarise » l’information, mais là, on atteint le niveau zéro, non ?

     

    Je ne VEUX pas savoir!


     

    Au final, je me désimplique et me désintéresse pour ne pas m’énerver/déprimer/casser ma télé.

    Je ne VEUX pas savoir!


    Je me recentre sur mon cocon, sur ma famille et je préfère ne rien savoir et m’éloigner de l’absurdité de ce monde qui tourne de plus en plus à l’envers.

    Je ne VEUX pas savoir!

    Dans mes rêves...


     


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    Si vous avez eu la bonté (et le courage) de lire mes articles précédents, vous connaissez maintenant un peu mon parcours de la ‘No kid’ convaincue à la  ‘mère poule ‘que je suis devenue.

    Bébé, mode d'emploi


    Parfois, ce cheminement me laisse encore perplexe moi-même : Comment ai-je pu changer autant ? Instinct maternel, horloge biologique, magie ?

    Bébé, mode d'emploi

    Je n’ai jamais cru en l’instinct maternel ni en l’horloge biologique, alors, magie ??

     



    Presque.


    Je n’ai pas eu de gros déclic pendant la grossesse, pas de *magie du pays des bisounours *, non,non.

    Cet état, bien qu’imposant(!) se révélait pour moi un peu abstrait. Bébé, mode d'emploiJe savais bien que je partageais mon corps avec quelqu’un (je trouvais cet état extrêmement bizarre) mais tant qu’il n’était pas là, cela restait quelque peu irréel.









    Quand il est né et qu’on l’a posé sur moi, j’avais encore du mal à y croire (c’est moi qui l’ai sorti de mon corps, c’est complètement dingue !). Et puis, au fil des heures et des jours, ses grands yeux ouverts sur le monde, ses mimiques m’ont fait totalement fondre.

     

    Bébé, mode d'emploi


    Et au-delà de ça, moi qui évitait au maximum d’approcher et de porter les bébés des autres (jamais changé une couche ou un body avant MisterBB), j’ai eu l’impression d’être un peu touchée par la grâce (et non la graisse). La sage-femme nous a montré 2-3 trucs et c’était parti. Pas de cafouillage, ni rien, top chef ! Comment est-ce possible ? Moi qui ai habituellement 2 mains gauches, me voilà à changer MisterBB plus vite que mon ombre !

     

    Bébé, mode d'emploi


    Depuis sa naissance, j’ai (Parfois?/Toujours?) tendance à envisager les choses à l’avance et à m’en faire une montagne alors que dans les faits, j’ai l’impression qu’il sait lui-même quand c’est le moment et nous le fait comprendre !

     

    Bébé, mode d'emploi


    J’avais peur de la diversification et en fait, c’est lui qui a refusé le bib’ (momentanément) pour les petits pots, j’avais peur des dents (et j’avais raison, mais là, on n’y peut rien), j’avais peur de ne pas savoir quand l’aider à se mettre assis, debout, lui donner tel ou tel jouet, lui donner telle ou telle nourriture mais tout se déroule avec fluidité, il me prend par la main (depuis quelques temps, c’est même au sens littéral et non au figuré !) et me montre comment être mère.

    Il évolue tellement vite, il sait parfaitement ce qu’il veut et ce dont il a besoin(en général). Alors, je lui fais confiance, je NOUS fais confiance, MisterBB était bien le bébé qui me fallait, il me montre presque son mode d’emploi au fur et à mesure (pour garder le suspens, quand même) et pour la mère débutante que je suis, c’est juste TOP.

     

    Bébé, mode d'emploi

     

     

     


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    Au-delà des mots

    En pensant à tous les moments partagés avec mon fils : les câlins, les bisous, les fous rires, les moments de complicité et de réconfort alors qu’il ne parle pas encore ; je me dis que c’est dommage qu’il ne se rappelle pas ces instants de complicité plus tard, c’est un peu triste.


    (La mémoire à long terme ne se construit que vers 2-3 ans >un article intéressant )


     Je communique tellement avec MisterBB qu’il m’arrive d’oublier qu’il ne parle pas. Parfois, je dirais presque ‘il m’a dit’ alors qu’en fait, non : il m’a montré, il m’a souri, il m’a pris par la main, il attiré mon attention vers, etc.

     

    Au-delà des mots


    Ce lien non verbal est tellement fort, tellement chargé d’émotions et de sentiments au-delà des mots.

    Pourquoi faut-il qu’il disparaisse au profit de la (parfois malencontreuse) relation verbale que l’on aura plus tard avec lui ? A partir du moment où les mots apparaissent, il y a source de conflits, de négociations, de discussions, de malentendus…

     

    Au-delà des mots


    Bien sûr, cela donne place à l’échange et à une autre forme de relation, mais à mon sens, il y a une pureté dans ces premiers échanges qui disparait. Jamais je n’aurais cru pouvoir ressentir et transmettre autant juste par les gestes et les regards.

     

    Au-delà des mots


    Jeune nullipare que j’étais, je pensais que je serais impatiente qu’il parle et soit un enfant plutôt qu’un bébé. Je me disais que ce stade n’était pas très intéressant mais qu’il fallait que j’en passe par là pour arriver à l’enfant « interactif ».

    Evidemment, la maternité m’a fait prendre conscience rapidement que le stade de bébé était extrêmement riche (voire peut-être même plus ? ) que le stade suivant (parole) que tout le monde « connait » puisque l’on vit dedans tous les jours(c'est pour cela qu'il peut paraître rassurant).

    Au-delà des mots

     

     

     

    Le fait que bébé ne parle pas (à part 'Maman', 'Papa') me donne la liberté de lui montrer tout mon amour et ma fierté,


    Au-delà des mots

    je n’ai pas la pudeur qu’ont mes parents envers moi concernant leurs émotions et leurs ressentis. 


     

     

     

    J’espère que quand il sera plus grand, j’arriverai toujours à lui exprimer mes sentiments et mes encouragements et que je garderai avec lui ce lien si spécial.


    Je sais que ça n'est pas évident.


     

     


     


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    Mais d'où tu tiens ce caractère?

    Avant d’avoir MisterBB, je pensais que les parents avaient quasi tout ‘pouvoir’ pour faire du bébé qu’ils amenaient sur terre l’être dont ils rêvaient (plus ou moins). Ma théorie a bien sûr quelques failles car qui rêvent de créer un serial killer ou un dictateur ? Bref, je m’égare.  

     

    Je pensais donc, que le bébé n’ayant pour seuls interlocuteurs dans les 1ers temps de sa vie que sa famille proche était modelé par ceux-ci (consciemment ou inconsciemment ) et que d’autres traits de caractère venaient ensuite se greffer avec le temps, au fur et à mesure de sa vie et des expériences.

     

    Mais d'où tu tiens ce caractère?


     

    Mais quand MisterBB a vu le jour, j’ai noté chez lui des traits de caractère qui ne se sont pas démentis depuis et j’avoue que cela me laisse encore à ce jour perplexe !

     

    Par exemple : il est né curieux, éveillé avec un petit air coquin(voire malicieux) qu’il a gardé et développé !

     

    Il était très exigeant en câlin, ce qu’il est toujours et avec tout le monde.

     

    Il était également impatient dés la sortie de la maternité: quand il avait faim, il ne fallait pas traîner. Par contre, il prenait son temps pour boire son bib et le faisait à sa manière (il lui arrivait de boire par phases  de : ‘j’en veux-j’en veux plus’ qui pouvaient durer TRES longtemps).

     

    Tout ça pour dire que je n’ai rien fait, ni l’Homme, pour qu’il soit ainsi. Il est juste né et il avait déjà ses particularités qui le caractérisent toujours à l’heure actuelle. Adorable mais impulsif,  câlin mais impatient, fonceur mais casse-cou, etc.

     

    Mais d'où tu tiens ce caractère?

    L’Homme et moi avons été très surpris de voir à quel point ce petit-être arrivait à nous « exprimer » ce qu’il était via les petites choses qu’il avait à sa disposition et qui se développent bien sûr au fur et à mesure du temps.

     

    Heureusement, MisterBB n’a pas trop choisi les pleurs pour s’exprimer (sauf pour les douleurs ou les plaintes ‘normales’ de bébé et en général remède médical/doux ou Câlins à gogo en venaient à bout) ce qui nous a, on peut le dire, largement simplifier la tâche et ôter cette angoisse de certains parents du « Mais qu’est-ce qu’il a ?? » ; sans toutefois nous épargner la fatigue (faut pas trop en demander non plus).

     

    Nous avons cette impression depuis le début que MisterBB est arrivé pour qu’on apprenne à le connaître et non pas pour que nous le ‘forgions ‘ à notre guise. Bien sûr, nous prenons à cœur notre rôle de parents pour le protéger, l’aimer, l’éduquer et lui inculquer les valeurs essentielles qui compléteront sa personnalité mais au final, je me demande si l’on peut l’influencer autant que ce que je croyais Avant.

     

    Mais d'où tu tiens ce caractère?


     

    L’influence se passe t-elle déjà In-Utero ? Là ça va loin, mais peut-être y a-t-il une part de génétique ?

     

    Comment, sinon, expliquer le caractère des bébés si petits(dés la maternité)?

     

    Quelle marge de manœuvre avons-nous pour faire de notre bébé un être adorable ou exécrable ? (parce qu’il existe bien des gens/des enfants  exécrables qui ont, parfois, des parents tout à fait aimants, je pense ?…) 

     

    Les enfants sont-ils forcément le reflet des parents ?

     

    Qu’en pensez-vous ?

     

     D’où vient le caractère de nos enfants selon vous ?

     

    Mais d'où tu tiens ce caractère?


     


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