• I love English (and hope he will)

    Depuis que j'ai découvert l'anglais (merci David Halliday et Ace of Base entre autres winktongue), j'ai tout de suite adoré cette langue. Bien sûr comme tout le monde, j'ai chanté en yaourt mais dés qu'on a eu des cours (initiation en CM2) j'étais à fond dedans et j'ai même poursuivi des études supérieures en anglais. Bref, l'anglais j'adore, je regrette que ça ne soit pas ma langue maternelle, m'enfin, hein, on ne choisit pas!

    Je parle et lis relativement pas trop mal en anglais mais je ne me considère pas comme bilingue c'est pourquoi je ne voulais pas parler anglais à MisterBB, pour ne pas qu'il entende des trucs approximatifs(comme Dora et son accent de chiotte,oups!) et puis je ne trouvais pas ça naturel.

    Quand il a commencé à regarder des dessins animés, une fois, on est tombé sur des Léo et Popi en anglais et cela n'avait aucunement l'air de le déranger.

    Du coup, je me suis dit: "en avant!" Comme il a entamé une phase "comptines" (pour mon plus grand bonheur,hum), il a bien accroché sur ces comptines en anglais Nursery Rhymes. En plus il y a les paroles qui défilent, les illustrations correspondent très bien aux paroles et les personnes chantent juste et avec une voix pas (trop) énervante (punaise, ça change!).

    I love English (and hope he will)

    Partager des comptines avec lui et ainsi plus sympa pour moi, d'autant que les comptines anglaises - je le découvre-  sont beaucoup moins pourries niveau paroles que les nôtres (et en même temps, c'est pas dur). Oui, c'est simpliste mais souvent 'instructif' ou tout au moins pas plein de sous entendus violents/sexuels.

    Sinon, il y a aussi la voie des dessins animés dont Peppa Pig qui est pas mal, car format court et langage simple (et même s'ils ne comprennent les mots, il comprennent l'histoire quand même).

    I love English (and hope he will)

    Y a même une appli (cliques sur l'image)

    Les livres, j'ai essayé mais il n'aime pas, j'ai l'impression qu'il préfère "apprendre" par lui-même.

    En revanche,pour rester dans le geek, il aime les applications avec les animaux en anglais donc il a su très tôt dire Snake et Monkey par exemple.

    J'espère qu'il aimera l'anglais autant que moi et je lui souhaite d'être bilingue.

    Et pour vous, ça polyglotte à la maison?

     

     

    I love English (and hope he will)

    je te préviens qu'elle reste dans la tête si tu cliques....wink2

     


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  • http://readmymind.eklablog.com/pour-une-enfance-heureuse-c-gueguen-coup-de-coeur-inside-a112566482L'abécédaire de Maman - D comme

    Indubitablement (ironie), je dirais :D comme Doutes...

    Ces doutes qui ne me quittent pas (ou peu) sur ce que je dois faire (ou pas) pour être une bonne mère. Sur ce que "les gens" pensent de moi et si je m'en fiche (ou pas).

    Parfois, je ne doute pas et un grain de sable vient relancer mes réflexions et mes doutes...

    Malgré tout, je marche beaucoup à l'instinct et je suis assez déterminée donc mes doutes ne m'empêchent pas d'avancer.

    J'ai toujours été ainsi et finalement, les doutes m'empêchent de "m'encrouter, les doutes me permettent surtout d'évoluer et de m'améliorer.Les doutes, c'est pas si mal!

     

    Et vous, sûr de vous ou plein de doutes?

     

    Edit: Et je trouve que les doutes permettent de réfléchir aux "écueils" de notre enfance et de notre propre éducation comme l'explique très bien C. Gueguen dans son livre "Pour une enfance heureuse" dont j'ai parlé ICI.


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  • J'en avais parlé ici, depuis que l'idée de grossesse m'avait effleurée, MisterPapa et moi espérions une fille. Une envie, un besoin, l'impression qu'on y arriverait mieux, que cela nous correspondrait mieux, c'était comme ça.

    Et puis, MisterBB est arrivé, un garçon donc.

    Un garçon, ça a du bon

    Certes, il a les traits que je craignais un peu (mais qui au final sont l'apanage de beaucoup de jeunes enfants X ou Y) notamment: impatient et hyperactif (et a du mal à jouer seul), il est attiré par tout ce qui roule (et qui vole), aime les histoires de pirates et commence à jouer à la bagarre (damned).

    Mais, MisterBB est aussi:

    Un petit garçon doux, attentionné et câlin.

    Il aime bien jouer à la dinette, à la poupée et à la caisse enregistreuse.

    Il peut inventer des histoires toutes mimi (en se substituant à un animal genre 'il était une fois un petit lapin')

    Il parle très bien en conjuguant et avec plein de conjonctions. Par contre, il a repris mes petits tiques de beaucoup dire "mais" et "en fait" (cela dit, c'est toujours mieux que pu**** et me*** glasses)

    Il n'aime pas le bruit (parler fort, musique forte etc), nous lui avons même acheté un casque anti-bruit avant d'aller voir un feu d'artifice (et c'était encore trop bruyant).

    Il s'émerveille devant la nature, le ciel et les paysages et nous dit souvent "regarde, c'est magnifique".

    C'est simple de l'habiller et de le coiffer: un T-Shirt- 1 Sweat et un pantalon ou 1 short et c'est parti. Pas de barettes, d'élastiques, de froufrous, de collants impossibles à enfiler (la galère ce truc!) et pas de rose (je déteste le rose, vraiment beaucoup).

     

    Je me rends surtout compte que finalement, ne pouvant me "comparer" à lui, notre relation est une découverte au jour le jour, un tissage tout neuf sur une base que nous créons ensemble.

    Cela enlève probablement un poids (inconscient évidemment) que j'aurais pu faire porter à ma fille (si j'en avais eu une) afin qu'elle soit comme je l'aurais aimé (et qu'elle n'aime pas le rose surtout!!winktongue).

    Avoir un garçon m'a permis de lâcher prise et de découvrir la maternité sans filet mais avec la douce chaleur de sa main dans la mienne.

     

    Un garçon, ça a du bon

     

    Et chez vous, la vie avec un garçon, c'est comment?

     

     

     

     

     


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  • L'abécédaire de Maman - C

    Le RDV de l'ABCédaire de Maman, c'est chez Lalotte papote

     

    Aujourd'hui c'est le C:

    c

    Je vous ai déjà parlé de Caillou, qui reste un incontournable même plus d'un an après. MisterBB et moi, on ne se lasse pas. Seuls bémols: Caillou et Mousseline c'est vraiment des prénoms pourris winktongue et on ne sait toujours pas pourquoi il n'a pas de cheveux?! (d'ailleurs dans l'ancienne version, il portait un bonnet).

    Je vais continuer avec mes 2 bêtes noires en C:

    d

    Le coucher...J'avais expliqué ici comment on vit la galère depuis sa naissance. Dormir et s'endormir, c'est pas de la tarte chez nous. Il y a des hauts et des bas...Il y a eu la disparition de la sieste (qui reste introuvable) mais le coucher arrive maintenant à une heure raisonnable soit, au plus tard:21h30. Je revis! Le coucher reste un moment plutôt tendu  et malgré les rituels, il n'arrive pas souvent à aller au lit sereinement (et du coup, moi non plus). Bref, tout ça pour dire, c'est moins pire mais y a encore de la marge pour être topsmile.

     

    Et le 2ème C, ce sont les couches. J'en avais parlé ici , la propreté et MisterBB c'est une histoire aléatoire et toujours d'actualité (3 ans et demi le bonhomme...). Je tendais le dos pour la propreté à la sieste à l'école et aucun souci.

    En revanche chez nous, il lui arrive maintenant d'avoir des "accidents" (ce qui n'était pas arrivé pendant son apprentissage ^^), il n'est pas propre la nuit (bon, soit) et refuse catégoriquement toute forme d'incitation à faire caca dans les toilettes (il ne fait donc que dans la couche et si je ne lui en mets pas, il se retient et a mal au ventre).

    J'avoue que j'aimerais sortir la tête des couches, je le lui ai expliqué posément (1 million de fois et demi à peu près) que c'était normal, que tout le monde faisait dans les toilettes, etc...Pas une once d'avancée sur le sujet. Ah si! il veut enlever ses couches la nuit (mais pas pour le caca) or, il n'est absolument pas prêt! Ses couches fuient quasi chaque matin (Pamp*rs, I hate you) et quand je ne lui mets pas, un lit détrempé ne le sort pas du tout de son sommeil...

    J'avoue que je ne sais pas comment on va se sortir de ce pétrin. J'espère qu'un déclic miraculeux va bientôt arriver et oui, je suis jalouse de tous ces enfants qui sont propres jour et nuit à 2 ans d'un claquement de doigts (ou presque).

    L'abécédaire de Maman - C

    #endirectdechezlamèrefatiguée

     

     

     


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  • Depuis toujours, je lis, je dévore et depuis que je suis Maman, et bien je lis aussi sur les enfants et l'éducation car je suis curieuse et toujours à la recherche de connaissances. J'en ai lu des vertes et des pas mûres mais je préfère vous parler des livres qui m'ont apporté quelque chose.

    Pour une enfance heureuse(C.Gueguen)

    Pour une enfance heureuse, je l'ai lu en ayant un peu peur du côté "technique" (elle explique la maturation du cerveau notamment) mais finalement, pas besoin d'avoir peur, un peu de concentration suffit à tout comprendre.

    L'avoir relu pour vous en parler m'a même fait du bien car cette période difficile avec MisterBB est bien NORMALE:

    "En dessous de 5-6 ans, l'enfant a des impulsions qu'il contrôle difficilement[...]"

    "Très souvent les parents pensent que leur enfant de 3-4 ans est capable de maîtriser toutes ses émotions et impulsions. Ils perdent alors patience[...] en pensant qu'il le fait exprès."

    Et oui, c'est tellement ça...Et il est vrai que notre patience et notre calme ne sont pas tous les jours faciles à garder.

    Mais C. Gueguen remet les pendules à l'heure et dit que la Violence Educative Ordinaire (VEO) dont fessée et cris à toujours l'effet inverse que celui souhaité...notamment entre 3 et 5 ans:

    "l'enfant apprend à être agressif en étant lui-même agressé"

     Elle souligne que l'impact est non seulement "redoutable" sur les enfants (qui vont se soumette par crainte et non respect ou au contraire se rebeller avec plus de violence) mais également, sur leur eux en tant que futurs adultes (manque de confiance en soi, méconnaissance de la manière de gérer les conflits, etc).

    Les fameuses étiquettes de ""l'enfant tyran" et de l"enfant roi" encouragent les adultes à utiliser les rapports de force."

    "Cette étiquette proclamée comme une vérité[...]ne permet pas de comprendre [la]grande fragilité émotionnelle [de l'enfant], l'immaturité et la vulnérabilité de son cerveau."

    Elle ajoute qu'en réalité, ce sont les adultes qui usent et abusent de ce pouvoir de tyran afin de soumettre l'enfant afin qu'il agisse de la manière qu'ils veulent, quand ils le veulent car "l'enfant petit dérange" par son dynamisme, sa curiosité, ses actes et émotions excessifs et extravertis.

    Les parents fatigués, énervés en font (souvent inconsciemment) un parfait "bouc émissaire".

    Mais c'est un cercle vicieux car réagir avec cris et énervement à un comportement infernal ne fait qu'engendrer plus de cris et d'énervement...Le fameux 'neurone miroir' est activé dans l'esprit de l'enfant et donc, la réaction que l'on va adopter à son encontre va s'"imprégner" en lui.

    De fait, même si cela est difficile, se dominer est primordial pour lui montrer comment il est possible de gérer ses émotions négatives et lui montrer qu'il peut compter sur nous pour être une présence apaisante et rassurante qui l'aidera à se construire.

    Catherine Gueguen interroge le lecteur : Un parent doit-il être un chef ou un guide?

    Elle n'y va pas par 4 chemins (et j'avoue que je pense comme elle même si parfois, être un chef,c'est plus reposant car l'effet est plus immédiat) :

    "Etre un chef, c'est penser qu'il est possible de modifier le comportement de l'autre par des rapports de force, en criant, en donnant des ordres, en rabaissant, en humiliant."

    Face à un chef, l'enfant peut devenir "agressif, révolté, tyrannique ou provocant"ou à l'inverse, "très sage, obéissant, soumis" et cela peut provoquer un état "dépressif", une "perte d'identité" (il ne fait pas confiance à ce qu'il ressent puisque c'est l'adulte 'qui sait') et alterner entre soumission et révolte.

    Etre un guide, c'est être quelqu'un qui montre le chemin et la manière de faire. "Le parent est un jardinier"

    Etre dans la bienveillance ne veut pas dire être laxiste et ne pas mettre de limite mais "les limites sont données avec empathie et douceur". Elle explique que les frustrations sont déjà assez présentes dans l'environnement pour ne pas penser qu'il est bon d'en rajouter à foison. Il faut savoir notamment s'adapter à l'âge de l'enfant et éviter d'entrer dans un rapport de force.

    Mais alors, pourquoi en revient-on si souvent à penser que la VEO n'a jamais fait de mal à personne, que nous-mêmes sommes bien élevés et que donc, au final, ça marche pas si mal?

    Elémentaire, mon cher Watson, cela est ancré en nous (cf plus haut, le fameux neurone miroir de notre enfance qui s'est activé) et de plus "la majorité des adultes approuvent l'éducation donnée par leurs parents. Ils ne se questionnent pas, ils ne remettent pas en cause leurs parents puisqu[ils se disent]:"Je le méritais. Mes parents ont bien fait."Et la transmission de ces pratiques se poursuit de génération en génération."

    Dans la préface, Thomas d'Ansembourg dit qu'en entretenant ses rapports dominant-dominé, nous instillons dans l'esprit de nos enfants (et futurs adultes) que "Lorsque nous ne sommes pas d'accord, la seule façon de résoudre le conflit c'est de s'écraser ou d'écraser".

    Catherine G. conclut en disant ceci:" L'enfant s'épanouit quand l'adulte montre le chemin, est le modèle, n'utilise pas de rapports de force physiques ou verbaux avec l'enfant, mais au contraire entretient avec lui une relation aimante et empathique. Il faudra sûrement un certain temps pour que ce savoir se diffuse et fasse évoluer les habitudes culturelles. Ce savoir ne simplifie par le rôle des adultes, mais il les rend plus conscients et plus responsables de leur attitude avec les enfants.

    L'enfant apprend alors très tôt comment bien vivre affectivement et socialement." Et il pourra ainsi le transmettre autour de lui ainsi qu'à ses enfants.

    Ce livre fait du bien, rassure les parents qui sont, comme moi, sur la voie de la bienveillance (avec de vieux restes de l'éducation à l'ancienne en période de crise, arf!), il ne donne pas vraiment de solutions mais rien que le fait d'avoir les explications, de savoir par exemple que NON, l'enfant ne fait pas EXPRES de nous courir sur le système(même si on jurerait que si), cela fait relativiser et nous ramène à l'empathie qu'on oublie parfois d'avoir aussi bien envers les enfants, qu'envers les adultes.

    Il regroupe à lui seuls énormément de "clés" et de connaissances et je ne peux que le recommander chaudement.

    Par ici, un article plus approfondi.

     

    Bonne lecture.

    Pour une enfance heureuse(C.Gueguen) - Coup de coeur inside

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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