• Tout ce qui n'a pas changé

    Avoir un enfant, ça change la vie...

    Oui mais...pas tant que ça!

    Je me suis posée la question, en voyant fleurir tout ces articles nostalgiques sur "avant c'était la fête tous les jours" et je me suis rendue compte que pour nous, les choses n'avaient pas tant changé:

    1.Faire des fêtes de malades en rentrant déchirée.

    J'ai toujours préféré les repas/soirée à danser ou simplement discuter et rigoler entre amis donc je ne me prive pas (ou juste un peu au début).

    2. Aller au resto, 15 fois par mois.

    On ne l'a jamais fait (ça reviendrait cher en plus!). On a toujours été du genre à préférer aller s'acheter une pizza quand la flemmardise se faisait sentir...et on le fait toujours!

    3.Partir en week-end sur un coup de tête.

    Alors déjà, on est tous les 2 organisés donc on n'est jamais parti sans savoir où on allait (genre la ville et l'hôtel) et on le faisait très peu. A l'inverse, maintenant, on part + je dirais! Car on a les considèrent comme des moments privilégiés.

    4.Partir en vacances les mains dans les poches.

    Ayant une légère tendance "control freak", j'ai toujours préparé mes vacances donc un de plus, un de mois, franchement, ça n'a pas changé grand chose.

    5. Prendre l'avion et partir loin.

    On n'a pas les moyens. En tout cas pas pour que ça soit tellement récurrent qu'on doive s'en priver!

    Il est vrai que pour l'instant, on préfère éviter pour notre confort et le sien (rester assis et attendre des heures, no way) donc on a effectivement pris l'avion 2 fois sans lui (en 4 ans).

     

    Ce qui a vraiment changé:

    NOTRE FATIGUE:

    - Ne pas vraiment se poser en rentrant du boulot car il y a pas mal à faire avant le coucher du petit.

    - Devoir s'occuper de coucher et faire dormir un enfant pas toujours coopératif.

    - Ne plus pouvoir faire de grasses matinées les jours non travaillés.

    - Ne plus pouvoir glandouiller.

     

    Ca n'est pas la moindre des choses il est vrai, mais je le savais avant de signer alors bon, je n'ai pas été dupée sur la marchandise!

    (D'autant avec mon exemplaire d'enfant qui ne dort jamais)

     

    Bref, on change surtout psychologiquement

    mais dans les faits, ça dépend vraiment de la vie qu'on avait avant en somme!

     

    Et vous, tout a changé quand vous avez eu un enfant?

    ou pas tant que ça?

     

    Tout ce qui n'a pas changé

     

     

     


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  • Non, je ne suis pas un monstre (merci)

    Tous mes amis avec enfant ont déjà remis ça pour un deuxième ou presque, toutes les blogueuses que je lis et qui ont un choupi comme le mien aussi (à moins que ca soit le dernier d'une fratrie déjà).

    Je lis beaucoup: 'c'est tellement génial', 'on oublie tous les mauvais moments', 'on s'adapte' 'les enfants uniques beurk' (non celui là, on ne le dit pas mais bon).

    Notre choix a toujours été d'un enfant unique, j'en reparlerai (car je trouve que sur la toile et ailleurs, on en parle vraiment peu et surtout en mal).

    Ce choix n'a pas été bousculé par l'arrivée de notre fiston. Il grandit et tout et tout, il n'aime pas être seul, c'est vrai, mais nous, nous ne voulons pas resigner.

    Je ne sais pas quelle hormone miraculeuse touche les parents ayant galéré au Premier mais nous, on ne l'a pas trouvée!

    On se rappelle carrément bien de TOUTES les galères: la grossesse où j'avais l'énergie d'un paresseux anémique,les pleurs inexpliqués, les heures passées pour qu'il s'endorme/dorme (et encore maintenant),le manque de temps,les concessions, la fatigue et notre cargaison de sommeil en retard.

    En avoir 1 est déjà un challenge,cela nous suffit LARGEMENT.

    Je n'aime pas être regardée comme si je n'étais pas normale, un monstre d'égoïsme ou je ne sais quoi.

    J'aime mon fils oui, pour autant, je ne lui DOIS pas une fratrie. Je lui dois de l'amour, du soutien, du respect.

    Cette famille, c'est la nôtre et j'espère qu'il l'aimera autant que nous, qu'il comprendra qu'on ne fait des enfants que parce qu'on en a vraiment envie, qu'on se sent capable de tous les élever et pas pour faire "la famille idéale" ou "un cadeau".

    Se sentir bien en tant que parents, voilà notre challenge, peu importe combien on en a.

    Peace.

    Non, je ne suis pas un monstre (merci)2


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  • Influencer nos enfants: oui ou non?

    Avant que MisterBB ne naisse, je m'étais fait de grands projets dont:

    -je lui parlerai anglais et lui chanterai des chansons en anglais

    -je ne lui ferai écouter que de la pop rock anglosaxonne comme j'aime

    -je l'initierai à la musique au sortir de la maternité

    -je ne le laisserai jamais regarder la TV avant 3 ans

    -je ne laisserai jamais toucher un jeu vidéo avant 6 ans

    -je ne lui montrerai jamais un match de foot, ni un ballon de foot

    ...

    Bref, et puis, il est né et tout ça, ça ne m'a plus vraiment paru primordial et j'ai fait comme j'ai pu et je me suis adaptée à lui.

    -J'ai commencé à l'initier à l'anglais mais comme je ne suis pas totalement bilingue, j'ai eu peur de mal lui apprendre et surtout, je voyais bien qu'il me regardait avec de grands yeux perplexes donc bon...j'ai arrêté.

    -J'adorerais qu'il joue d'un instrument mais même s'il a des instruments "d'enfants" (tambourin, maracas, petit piano et récemment une batterie électronique), je ne l'y encourage pas plus que quand il joue à la cuisine ou aux playmobils.

    -Je chante souvent en voiture et maintenant, il sait que quand il ne comprend pas c'est que ça parle "anglais" mais je lui chante aussi les comptines qu'il aime (en français) et tant pis pour sa culture musicale ...

    -Il a regardé la télé vers 2 ans et quelques et je ne me sens même pas coupable.

    -Il joue à la tablette aussi depuis le même âge environ. Il y a tout un panel de jeux que je trouve finalement bien adaptés et il développe certaines capacités qui m'épatent et un certain recul fasse à la publicité omniprésente (éh oui) tant qu'il aime toujours autant courir et sortir, je ne me sens pas coupable non plus.

    -Il n'a jamais vu de foot et pourtant il m'en parle quand même parfois et joue un peu avec son père (qui n'aime pas ça non plus).

     

    Bien sûr, il entend la musique que j'écoute et ne me voit pas accro du sport mais il semble arriver à se forger ses propres choix et ça me fait plaisir.

    Finalement, même si j'aimerais que l'on partage des goûts communs, je ne me vois pas ne lui proposer que ce qui me parait bien et occulter totalement ce que je n'aime pas. Suis-je paradoxale?

    Je n'aime pas le foot mais s'il venait à se découvrir une passion ou l'envie d'essayer, je ne me vois pas refuser juste par principe.

    Je n'aime pas les jouets de bagarre et pourtant, il a une épée en plastique et un kit de policier et il adore y jouer avec son père. Je me dis que ce ne sont que des jouets, comme des autres. Je n'aime pas non plus spécialement les dinosaures et ça n'est pas pour autant qu'il n'en a pas...

     Tout ça pour dire qu'avant, je me disais que j'essaierais de l'influencer un peu pour qu'il ait mes goûts et que finalement, je m'attache à ce qu'il développe les siens propres. 

     

    Je me demande parfois si je devrais être plus "influente" pour essayer que nos goûts se rejoignent mais je ne fais rien, en me disant que s'il aime la même musique que moi (par exemple) c'est qu'il l'aura décidé, que cela le touchera.

    La seule influence que j'essaie vraiment d'avoir, c'est sur l'émerveillement qu'on peut avoir sur le beau, la nature, tout ce qui nous entoure et quand il s'émerveille devant les couleurs du ciel, je me dis qu'on a déjà ça en commun.

     

     

     

     

     

     


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  • C'est l'histoire d'une fille qui pensait qu'elle serait une Maman Cool et qui est en fait devenue une Maman Poule (ça n'empêche pas d'être cool mais c'est avec le supplément protection/couveuse).

    La Maman qui essayait d'être moins Poule

    Depuis que MisterBB est né, j'ai un élan de vouloir le protéger de tout. Il a toujours été sensible et câlin et du coup, ça n'a pas enraillé mon côté Poule.

    Mais à trop vouloir être Poule, on se récolte un petit Poussin...Ben oui!
    Et le petit Poussin, il sait faire plein de choses mais il préfère quand même largement quand c'est Maman Poule(ou Papa Poule) qui fait à sa place. Et si cela ne me gênait pas jusqu'à ses 3 ans, c'est vrai que plus le temps passe et plus j'aimerais qu'il ait l'envie de voler petit à petit de lui-même.

    Par conséquent, je réfrène mon côté Poule pour que le Poussin soit plutôt un oisillon qui apprend à voler.

    A 4 ans, j'aimerais qu'il soit un peu plus autonome (d'autant que je sais qu'il en est capable et le félicite à chaque fois!) Mais qui sait? cela viendra quand je m'y attendrai le moins!

     

    Parfois, je me demande si j'aurais du être moins poule quand il était bébé mais cela ne m'aurait pas été naturel alors à quoi bon me torturer...

     

    Et vous Poule ou pas Poule?

    Vos enfants de 3-4 ans recherchent-ils l'autonomie ou aiment-ils être les petits poussins?


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  • Même si BM s'acharne à offrir du chocolat à MisterBB alors qu'il y est intolérant (parce que "Pâques c'est les chocolats, point"), chez nous, c'est donc Pâques sans chocolat.

    Pour ceux qui aurait oublier, je rappelle donc l'astuce des oeufs jaunes Kinder précieusement gardé d'année en année pour y mettre des bonbons (miam!) et les cacher comme des oeufs.

    On a aussi fait du bon boulot avec les rouleaux de papier toilette (et fastoche en +).

    Pâques (sans chocolat)

    J'aime bien Pâques, c'est juste dommage qu'il ne fasse pas toujours beau le jour de la chasse!

     

     

    PS: Ma mère donne des bonbons à MisterBB en lui disant "les cloches m'ont donné ça pour toi" et MisterBB répond "c'est qui les cloches?".Bah, oui, MisterBB, lui, il a envie de croire au Lapin de Pâques...

     


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