• Ecole privée- Apriori et réalité

    Mettre mon enfant dans le privé qui l'eût cru?

    Certainement pas moi!

    J'étais plutôt pleine d'apriori concernant ces écoles privées où l'on devait payer pour étudier. Je repense à mes amis dont les parents les avaient mis en collège privé - vu pour moi comme une punition à l'époque- je vois maintenant cela d'une toute autre manière avec mes yeux de Maman! (c'est là que je me rends compte que je suis passée du Côté Obscur he)

    Ecole privée- Apriori et réalité

    Pour nous, l'inscription de MisterBB dans le privé résulte de la combinaison de plusieurs facteurs puisque nous envisagions le public au départ:

    - La réforme des rythmes scolaires (que je trouve mal faite et totalement inadaptée aux enfants de maternelle)

    - Cette réforme entraînant un surcoût de garde conséquent pour nous (nounou + TAP)

    - Localisation géographique par rapport à nos travails respectifs

    - Projet éducatif (celui de son école):

    *Former un citoyen européen ouvert sur le monde, conscient des enjeux planétaires.
    *Eduquer au respect, à la responsabilité, au sens de l'effort.
    *Développer la prise d'initiatives, l'esprit critique, la créativité, le sens des responsabilités, l'autonomie.
    *Permettre d'accéder à la connaissance de soi et à l'intériorité.
     Bien sûr, cela reste un idéal mais bon, ça me plait.
     
    Il ne faut pas se leurrer, le mettre dans le privé avait aussi pour moi un côté rassurant: MisterPapa et moi-même avons été dans des école de campagne et nous avions aussi un peu d'appréhension concernant les écoles "de ville".

    Ceci étant, l'école de MisterBB est en ville mais pour nous, cela fait un peu "cocon" (on est des parents poules, on assume).

    Bref, le seul aspect qui nous chagrinait un peu, c'est que nous sommes agnostiques avec un enfant non baptisé (Dieu=on est ni pour ni contre - on n'apprécie surtout pas trop les dogmes et rituels liés). Et qui dit école privée dit catholique.

    Pour l'inscription, j'ai rencontré la directrice de l'école et le courant est bien passé.Nous avons discuté au moins 1 heure.Je lui ai demandé :" Le fait que nous ne sommes pas croyants pose-t-il un problème?" et elle m'a répondu:" Pas du tout chacun est libre". Elle m'a expliquée comment se passait l'apprentissage de la foi. En maternelle, cela est peu présent (d'ailleurs à ce jour, MisterBB  ne m'a jamais parlé de rien) et ensuite, nous pouvons demander à ce que notre enfant ne participe pas à l'éducation religieuse (ce que nous ferons sûrement).
     
    A l'heure actuelle, nous sommes très contents de cette école et MisterBB aussi:
    - Il n'a pas école le mercredi, je passe donc la journée avec lui et cela lui permet de se lever plus tard (mais pas trop). De plus, comme son école est prés de notre travail, il ne va pas en garde le soir, sa journée est donc moins longue.
    -Le coût est moitié moins élevé que si nous l'avions mis dans le public (garde et cantine inclus). Que le privé coûte moins cher que le public (indirectement), c'est possible!
    -Le côté religieux bien que présent (c'est à côté d'une église magnifique- j'aime l'architecturewink2) reste discret et passe surtout par la transmission de valeurs.
     
    En conclusion, le privé ça n'est pas (plus?) que pour les riches ou pour les croyants, cela reste une école comme les autres et il n'y a pas lieu de penser du mal de l'un (public) ou de l'autre (privé). Chaque école, au-delà de ces considérations, a des qualités et des défauts et je suis passée au-delà des mes apriori.
     
                              Et vous, école privée ou publique?
                                      Aviez-vous des apriori?
     
     

    Liens sur le sujet du choix privé/public:

    Une analyse de l'IFRAP

    Une étude d'Alain Léger (longue mais avec Table des matières)

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 3 Mars 2015 à 09:11

    J'étais moi même en école privée (du CM2 jusqu'en Terminale). Enfant athée, cela ne m'a pas posée de problème. Par contre, dans mon établissement, nous avions l'obligation de participer aux enseignements religieux (jusqu'à la fin du collège) et aux messes. Finalement, sans me convertir, cela m'a apporté une curiosité intellectuelle et une ouverture à l'Autre. 

    Quant à mon fils, connaissant les établissements desquels il dépend (école, collège et lycée), je pense que nous allons le laisser dans le public. Le gros plus à mes yeux : le fait qu'il fera sa scolarité avec les enfants du village. En ce qui me concerne, aller dans le privé m'a totalement coupée des amis que j'avais dans ma campagne. Mais bon, cela est remédiable sans souci ;) 

    2
    Mardi 3 Mars 2015 à 12:56
    Ragnagna

    J'ai fait que de l'école privée de la maternelle à l'université. Donc je saurais pas comparé au public, je peux juste dire que c'était pas tout rose. Surtout au collège et lycée où ils commencent à sélectionner les élèves pour avoir de bons résultats au bac. Et comme les enfants ont plus de sous en moyenne dans ces écoles, les écarts sont différents (le Chti était à côté du premier lycée de France, ça se droguait pas mal par exemple).

    Mais la maternelle et la primaire, c'est carrément comme ailleurs je pense, alors si c'est moins cher faut pas hésiter ^^

    3
    Mardi 3 Mars 2015 à 14:11

    @Pasqu'unemère: Et oui, c'est tout à fait comme ça que je le vois aussi: une ouverture sur l'autre et sur la connaissance aussi (moi-même, je connais les grands points de la bible alors que je ne suis pas croyante). Concernant l'obligation d'assister ou non aux enseignements religieux, je pense que c'est assez récent et issu du phénomène "d'ouverture" aux enfants du public et de différentes cultures.

    C'est vrai que comme tu le dis, il y a cet effet de ne pas être "avec les enfants du village". J'y avais pensé mais cet inconvénient ne faisait pas le poids fasse aux avantages...De plus, l'amitié est tellement aléatoire et on n'est même pas sûrs de ne pas déménager d'ici quelques temps donc...

    Mais c'est vrai que c'est un facteur.

    Merci pour ton témoignage. glasses

    @Ragnagna: Perso, je ne vois pas le privé comme "le sauveur de l'école" genre tout est parfait et tout smile D'ailleurs, en me renseignant, j'ai effectivement vu cette sélection et le fait que les élèves transitent de l'un à l'autre et vice-versa...

    On verra d'ici le collège mais comme tu dis, les petites classes, ça me paraît être du pareil au même...

    Après, ça me fait rire quand on dit qu'il faut être riche pour mettre dans le privé quand je vois les économies qu'on fait (et en +, plus t'y mets d'enfants et moins c'est cher...). Cela dépend énormément des écoles (frais différents) et des impératifs de garde je pense.

     

     

    4
    Mardi 3 Mars 2015 à 14:12

    Ben écoute, j'aurais pu écrire ce billet. C'est tout pareil pour nous, et nous avons un directeur aussi ouvert.

    C'est pour la suite que je me pose des questions... car en primaire (je crois qu'on dit élémentaire, chez vous), ils auront un cours de religion, cours que nous refusons catégoriquement, or, dans le public, il y a l'alternative "morale laïque" qu'il n'y a pas dans le privé. Cependant, je trouverais dommage qu'ils quittent tous les deux leurs copains dans deux ans (pour Bad Baby) ou dans trois ans (pour Bad Mini Boy)... On commence à y réfléchir, mais on ne s'est pas encore renseigné sérieusement... à suivre.

    5
    Jeudi 5 Mars 2015 à 15:42

    @Vanette: Pour l'alternative de l'enseignement religieux, c'est vrai que ça dépend des établissements privés je pense. Chez nous, dans le public, la question ne se pose pas.

    Après, je te comprends et en même temps, comme en témoigne "Pas qu'une mère" plus haut, elle a suivi les enseignements et sans y croire, cela apporte quand même une culture et une ouverture...On peut connaître sans croire.

    La religion en soi n'a pas que de mauvais côtés (valeurs morales, humaines...)

    En fait, ce qui me dérange vraiment ce sont les "rituels" genre prière, fêtes religieuses (mais bon, c'est quand même bien pour les jours fériés mouhahaha), je n'ai pas fait le catéchisme mais ma mère m'avait tout de même acheté un livre pour enfant concernant les grandes "histoires" de la Bible.

    Bref, la religion (et l'éducation), c'est un sujet vraiment délicat et d'autant plus quand il s'agit de nos enfants...

    A suivre!

     

     

    6
    Jeudi 5 Mars 2015 à 17:45

    Ben voilà, ce sont ces rituels qui me dérangent... j'ai fait des stages dans une école catho où les prières étaient in-con-tour-nables avant chaque cours... j'ai tenu une semaine ! :))

    Bah, on a encore un peu de temps devant vous pour y penser sérieusement. Là, ce qui importe, c'est qu'ils se sentent bien dans leur classe et avec leur institutrice. Et c'est le cas. :)

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    7
    Vendredi 6 Mars 2015 à 07:37

    @Vanette: Ah oui? Quand même...Je n'aurais pas tenu non plus!

    C'est totalement ça, tant qu'ils se sentent bien dans leur classe et avec leur instit, la question ne se pose pas...

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