La régression c'est une phase. Nos loulous n'arrêtent pas de passer par ces phases de régression/progression. C'est encore plus marqué quand ils sont deux...

Normal : ça bouillonne dans le ciboulot de nos gnomes. Chaque jour, les neurones et les axones créent et modifient des milliers de connexions, de synapses au gré de l'expérience nouvelle emmagasinée et du développement du corps. Leur cartographie cérébrale change en permanence, ce qui influe inévitablement sur leurs réactions. Par exemple, petit détail que j'ai appris récemment : on dit souvent que quand un enfant sait monter les escalier, il est prêt pour la propreté... En fait, c'est plus subtil : la myéline qui enrobe chaque fibre nerveuse n'est pas complètement installée à la naissance. Elle se développe petit à petit, c'est ce qui fait que les gnomes contrôlent de mieux en mieux leurs mouvements. Or, la myéline des nerfs du bassin s'installe après celle des jambes. On peut considérée qu'elle est en place lorsque l'enfant sait monter un escalier debout car à ce stade il est théoriquement capable de contrôler nerveusement ses sphincters, mais pas avant. Bien évidemment, chaque nouvelle capacité s'accompagne d'une évolution cérébrale en conséquence : le cerveau apprend à contrôler tout ça. Autant dire que toutes les substances perturbant le développement neurologique où le dépôt de la myéline sont à proscrire, d'où l'inquiétude de certaines asso et certains professionnels de santé concernant certains vaccins chargés en aluminium, réputé pour traverser la barrière encéphalique et/ou déclencher des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaque (maladie de la myéline justement). Mais ça c'est un autre débat...

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J'ai pas de conseil à te donner sur les vaccins... nous on fait ceux qui sont obligatoires (et rien de plus) et on croise les doigts pour passer au travers des effets secondaires les plus sérieux.

Je ne suis pas anti-vaccin par principe, mais beaucoup d'entre eux me semblent superflus, et pour certains autres... comment dire? Je ne suis pas certains que les principes de précaution de la pharmacovigilance soient respectés dans toute leur rigueur en la matière, et du coup j'ai un peu la sensation que nous sommes des cobayes (cas du vaccin contre le papillomavirus par exemple).

L'ennui étant si certaines maladies ciblées sont effectivement graves, l'efficacité du vaccin n'est pas toujours clairement prouvée et leur innocuité fait sérieusement débat, d'autant que certains effets secondaires (maladies auto-immunes et j'en passe) sont extrêmement graves. Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais en gros, les tests de vaccins en "double-aveugle" sont souvent partiellement biaisés par le fait que le groupe témoin se voit injecter une solution non neutre : c'est à dire pas juste de l'eau distillée, mais les adjuvants du vaccin en solution (sans les antigènes du virus ou de la bactérie). Évidemment, le soucis, c'est que si ce sont les adjuvants qui posent problème, comme le groupe témoin présentera alors les mêmes symptômes en proportion, on ne considèrera pas que le vaccin est responsable (cf ici). Du coup : quel vaccins sont vraiment utiles? Lesquels sont vraiment sans risques? Bref... j'en ai encore écrit une tartine, je suis incorrigible  -_-'