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    J’ai longtemps pensé que je ne voudrais jamais d’enfant (et que je ne changerais jamais d’avis).

    La révélation

     

    Pour moi  bébé était synonyme de :

     

    Avant que bébé soit là :

     

    • Grossesse et tous ses maux merdiques (moi qui n’aime pas être malade et déteste plus le gynéco que le dentiste)

     

    • Changement de silhouette et de poids (une femme enceinte, je ne trouve pas ça beau, en tout cas, pas exceptionnellement magique ou magnifique) 

     

    • Accouchement dans la douleur (j’imaginais déjà le pire comme l’impossibilité d’avoir la péridurale, etc)

     

    • Désastre post-bébé (vergetures,kilos,etc. et assumer tout ça sans plaindre, hein !).

     

    Une fois le bébé arrivé :

     

    • bruit(pleurs, jouets,etc),

     

    • pipi,

     

    • caca,

     

    • vomi,

     

    • perte de liberté,

     

    • perte de sommeil

     

    • perte d’amis

     

    • futur adolescent au caractère de chiotte bien trempé

     

    • Avenir et bonheur incertain pour lui

     

     

     

    Suffisamment d’arguments à mon goût pour ne pas vouloir en mettre un dans ma vie.

     

    Je ne comprenais absolument pas cette histoire d’horloge biologique, d’envie irrépressible et encore moins celles qui depuis toujours voulaient des enfants .

     

    Et puis, vers 27 ans, un boulot qui me convenait de moins en moins et dont je voulais m’éloigner (même juste temporairement-histoire de reprendre du poil de la bête), une projection vers mon avenir : mes 30 ans qui se rapprochaient à grands pas et puis après ? Un bébé a 30 ans, ca nous amène à 50 ans quand il en aura 20, plus on décale, plus on est vieux quand notre enfant est encore jeune et ça, pour l’avoir vu (et plus au moins vécu) via une amie, je ne le souhaitais pas.

    La révélation Jeunes parents,c'est dans la tête!Hum.

     

    Revenons à nos moutons, donc, j’avais également un Homme  gentil, attentionné et qui partageait les mêmes valeurs que moi et la même idée qu’au final, on aimerait bien être parent et élever un enfant, l’aimer, lui inculquer des valeurs, en faire quelqu’un de bien. Malgré les contextes écologique, politique et économique des plus moroses (oui, pour info, aucun de nous 2 n’est optimistes à la base), on s’est dit qu’on se donnerait les moyens pour que notre enfant soit le plus heureux possible et ne nous en veuille pas trop de l’avoir amené dans ce grand merdier (croisons les doigts).

    Advienne que pourra, on se lance!

     

    La révélation (ou comment j'ai changé d'avis)A quoi je suis rattaché au fait? 


    Arrêt de pilule, fin de grandes vacances  2010 et là, pas de règles (pour moi qui suis d’une régularité sans faille> très suspect).

     

    J’ai demandé à l’Homme d’aller à la pharmacie acheter un test de grossesse. Je ne me voyais pas arriver à la pharmacie et demander ça  (c’est comme les préservatifs), j’avais honte voilà, c’est tout, et je ne sais même pas pourquoi. Je n’avais juste pas envie qu’on me regarde de travers, qu’on me regarde tout court !

     

    Sur la notice (oui, je lis la notice et je suis très sérieuse là-dessus) c’était noté qu’il valait mieux faire le test le matin au réveil. Moi je fais comme on me dit, sauf que du coup, je n’ai pas dormi de la nuit !’ Est-ce que je le suis ou pas? Qu’est-ce qui va m’arriver ? Putain, j’y crois pas, qu’est-ce qu’on a fait ?’

    La révélation


    A  6h50 tapante, j’étais sur le pied de guerre, enfin le trône plutôt (C'est un lieu clé mais ça, à l'époque, je ne le savais pas encore!).

     

    Ingénieuse, j’ai fait pipi dans un petit pot pour être sûr de pas rater le bâtonnet (bon entraînement cela dit, les femmes enceintes ou l’ayant été me comprendront). J’y plonge donc THE bâtonnet test et vois tout de suite la ligne apparaître mais comme c’était marqué d’attendre 3 minutes, je l’ai posé loin de moi et j’ai attendu (comme si éloigner le pot allait faire s’effacer le trait que j’avais vu, je commençais déjà à perdre mes neurones il faut croire !)

     

    Comme de bien entendu, quand j’ai repris le test de grossesse, il y avait toujours ce trait bien marqué, sans doute possible. J’étais ENCEINTE. Rien que le mot, je ne trouve pas ça beau…sans parler du mot grossesse qui lui me fait tout de suite penser à une baleine échouée femme énorme.

     

    Mais bon, voilà, j’avais un bidule à l’intérieur de moi et plus de marche arrière possible. Ma vie allait changer…

    La révélation

     

    J’ai eu le souffle coupé, j’ai ouvert la fenêtre pour prendre un bon bol d’air. J’ai réfléchi à comment l’annoncer à l’Homme, et puis, comme je ne suis pas quelqu’un qui aime tourner autour du pot ou faire des trucs nunuches, je suis simplement aller le réveiller  avec un bisous (apparemment, lui, ça ne l’avait pas empêcher de dormir) et lui dire « Réveille-toi, Papa ».

     


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    J’ai peur des vacances.

    J'ai peur des vacances

     

    Bon, dis comme ça, ça parait louche !

     

    Non, je ne suis pas accro à mon travail au point d’avoir peur de partir en vacances  et de tout laisser en plan (dieu me préserve, s’il existe). Mais alors pourquoi ai-je peur des vacances me direz-vous ?

     

    Et je vous répondrai : Pour le trajet avec MisterBB.

     

    1er scénario : MisterBB n’est pas un de ces enfants qui s’endort miraculeusement à peine installé dans son siège-auto.ô non !

    MisterBB ne dort que s’il a envie de dormir et c’est tout ! Et s’il n’a pas envie de dormir et qu’il est en siège-auto -même en lui mettant 12000 jouets accrochés à porter de mains- IL S’ENNUIE ! (bah, oui, comme nous quoi) et IL RALE ! Surtout ça : il râle, il chouine et parfois, ça dégénère en pleurs et genre, là, en mère pas indigne, tu te dis que tu vas t’arrêter, lui faire un gros câlin, lui dégourdir vite fait les jambes, lui faire prendre un petit bol d’air et c’est parti mon kiki ! Aaaahhh ! Naïve que tu es !

     

    Le vicieux MisterBB se tend comme un arc (et il a de la force le bougre) pour ne pas qu’on puisse le réinstaller dans le siège-auto, il lutte comme si ça survie en dépendait (nan mais, oh ! Il déconne quand même !) Bref, au final, on parvient à le mettre dans le siège-auto, il crie encore et puis d’un coup, plus rien : il s’est endormi ! Ouf ! Répit ! On roule, on roule ! Mince, j’ai envie de faire pipi !! Non pas maintenant, bon…

     

    2ème scénario : MisterBB est calme, il gère, il comate, il touche ses jouets (ah quand même !). On fait une pause. On se détend, l’Homme et Moi-même emplissons nos estomacs de sandwichs et autres chips, on essaie 1 fois de donner le bib’ à MisterBB. Il refuse, le pousse, tourne la tête, bref pas faim, d’accord. 2ème essai de bib’ au milieu de la pause, toujours pas faim - Bon, d’accord. Avant de partir, nouvel essai pour le bib’, toujours pas. On décolle, on lui donnera au prochain arrêt (on s’arrête très régulièrement pour ma chère vessie).

     

    5 minutes chrono après avoir démarré la voiture, nous roulons et qui on entend chouiner à l’arrière parce qu’il a faim ? Nan ? …Et si ! MisterBB fait savoir que c’est maintenant qu’il veut le bib’ et c’était pas y a 5 minutes. Non, non. Et si on ne se décide pas rapidement, les décibels vont augmenter donc vite, une aire d’autoroute, un chemin, un parking quelque chose ! Tout le monde est énervé, bref, c’est chiant !

     

    Une fois, me direz-vous, ce n’est pas dramatique…

    Mais non, c’est à chaque fois ! L’un ou l’autre des scénarios  (ou les 2 , soyons fous!) se produit.

    Aux dernières vacances, un trajet de 5h s’est transformé en trajet de 8h, on était crevés !

    Et qui s’est réveillé le lendemain matin à 6h, pétant le feu ? MisterBB, évidemment !

    J'ai peur des vacances

    Ah, si MisterBB était aussi calme en voiture, ça serait tellement reposant!

     


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